11/15/2022
While the current state of the Canadian health care system is not without its problems, Canadians are nonetheless fortunate to have a publicly-funded health care system, in which most major medical expenses are covered by provincial health care plans. Notwithstanding, there is a large (and growing) number of medical and para-medical costs – including dental care, prescription drugs, physiotherapy, ambulance trips, and many others - which must be paid for on an out-of-pocket basis by the individual. In some cases, such costs are covered by private insurance, usually provided by an employer, but not everyone benefits from private health care coverage. Self-employed individuals, those working on contract, or those whose income comes from several part-time jobs do not usually have access to such private insurance coverage. Fortunately for those individuals, our tax system acts to help cushion the blow by providing a medical expense tax credit to help offset out-of-pocket medical and para-medical costs which must be incurred.
The bad news for such individuals is that while a tax credit is available, the computation of eligible expenses and, in particular, determining when a claim for the credit should be made can be confusing. In addition, the determination of which expenses qualify for the credit and which do not isn’t necessarily intuitive, nor is the determination of when it’s necessary to obtain prior authorization from a medical professional in order to ensure that the planned expenditure will qualify for the credit. For instance, in order to claim the medical expense tax credit for the cost of a walker, it is necessary to obtain a prescription for that walker from a medical professional. Where costs are incurred to purchase a wheelchair, those costs are eligible for the medical expense credit with no requirement that a prescription of any kind be obtained.
The basic rule is that qualifying medical expenses (a lengthy list of which can be found on the Canada Revenue Agency website at https://www.canada.ca/en/revenue-agency/services/tax/individuals/topics/about-your-tax-return/tax-return/completing-a-tax-return/deductions-credits-expenses/lines-33099-33199-eligible-medical-expenses-you-claim-on-your-tax-return.html) over 3% of the taxpayer’s net income, or $2,479, whichever is less, can be claimed for purposes of the medical expense tax credit on the taxpayer’s return for 2022.
Put in more practical terms, the rule for 2022 is that any taxpayer whose net income is less than $82,635 will be entitled to claim medical expenses that are greater than 3% of his or her net income for the year. Those having income of $82,635 or more will be limited to claiming qualifying expenses which exceed the $2,479 threshold.
The other aspect of the medical expense tax credit which can cause some confusion is that it’s possible to claim medical expenses which were incurred prior to the current tax year, but weren’t claimed on the return for the year that the expenditure was made. The actual rule is that the taxpayer can claim qualifying medical expenses incurred during any 12-month period which ends in the current tax year, meaning that each taxpayer must determine which 12-month period ending in 2022 will produce the greatest amount eligible for the credit. That determination will obviously depend on when medical expenses were incurred so there is, unfortunately, no universal rule of thumb which can be used.
Medical expenses incurred by family members – the taxpayer, his or her spouse, children who were born in 2005 or later, and certain other dependent relatives – can be added together and claimed by one member of the family. In most cases, it’s best, in order to maximize the amount claimable, to make that claim on the tax return of the lower-income spouse, where that spouse has tax payable for the year.
As the end of the calendar year approaches, it’s a good idea to add up the medical expenses which have been incurred during 2022, as well as those paid during 2021 and not claimed on the 2021 return. Once those totals are known, it will be easier to determine whether to make a claim for 2022 or to wait and claim 2022 expenses on the return for 2023. And, if the decision is to make a claim for 2022, knowing what medical expenses were paid, and when, will enable the taxpayer to determine the optimal 12-month period for that claim.
Finally, it’s a good idea to look into the timing of medical expenses which will have to be paid early in 2023. Where those are significant expenses (for instance, a particularly costly medication which must be taken on an ongoing basis, or some expensive dental work) it may make sense, where possible, to accelerate the payment of those expenses to November or December 2022, where that means they can be included in 2022 totals and claimed on the 2022 return.
Planification de fin d’année pour les demandes de remboursement de frais médicaux
Bien que l’état actuel du système de santé canadien soit problématique, les Canadiens ont néanmoins la chance d’avoir un système de soins de santé public dans lequel la plupart des dépenses médicales importantes sont couvertes par les régimes provinciaux de soins de santé. Toutefois, un nombre important (et croissant) de frais médicaux et paramédicaux, y compris les soins dentaires, les médicaments sur ordonnance, la physiothérapie, les déplacements en ambulance et bien d’autres, doivent être payés par les particuliers. Dans certains cas, de tels frais sont couverts par une assurance privée, normalement offerte par un employeur, mais ce n’est pas tout le monde qui bénéficie d’une telle couverture. Les particuliers qui sont des travailleurs autonomes, ceux qui travaillent à forfait ou ceux dont le revenu provient de plusieurs emplois à temps partiel n’ont généralement pas accès à une telle couverture d’assurance privée. Heureusement pour ces particuliers, notre système fiscal amortit le coup en offrant un crédit d’impôt pour les frais médicaux afin d’aider à compenser les frais médicaux et paramédicaux qui doivent être engagés.
La mauvaise nouvelle pour ces particuliers est que bien qu’un crédit d’impôt soit offert, calculer des dépenses et, surtout, déterminer quand le crédit doit être demandé, peut être déroutant. En outre, la détermination des dépenses qui donnent droit au crédit et de celles qui n’y donnent pas droit n’est pas nécessairement intuitive, pas plus que la détermination du moment où il est nécessaire d’obtenir une autorisation d’un professionnel de la santé afin de s’assurer que la dépense envisagée donnera droit au crédit. Par exemple, afin de pouvoir demander le crédit d’impôt pour les frais médicaux engagés pour l’achat d’un déambulateur, le particulier devra obtenir une ordonnance pour ce déambulateur d’un médecin. Lorsque les frais sont engagés pour l’achat d’un fauteuil roulant, ces frais sont admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux sans qu’une ordonnance soit requise.
La règle de base veut que le montant le moins élevé des montants suivants liés aux frais médicaux admissibles (une longue liste de ces frais se trouve sur le site Internet de l’Agence du revenu du Canada : Lignes 33099 et 33199 – Frais médicaux admissibles que vous pouvez demander dans votre déclaration de revenus [canada.ca]), soit plus de 3 % du revenu net du contribuable ou 2 479 $, puisse être demandé aux fins du crédit d’impôt pour frais médicaux sur la déclaration du contribuable pour 2022.
En pratique, la règle pour l’année 2022 veut que les contribuables dont le revenu net est inférieur à 82 635 $ aient le droit de réclamer des frais médicaux qui sont supérieurs à 3 % de leur revenu net pour l’année. Ceux dont le revenu est égal ou supérieur à 82 635 $ ne pourront réclamer que les frais admissibles qui dépassent le seuil de 2 479 $.
L’autre facette du crédit d’impôt pour frais médicaux pouvant prêter à confusion est qu’il est possible de réclamer des frais médicaux qui ont été engagés avant l’année d’imposition en cours, mais qui n’ont pas été réclamés dans la déclaration de l’année où les dépenses ont été engagées. La règle actuelle veut que le contribuable puisse demander le remboursement des frais médicaux admissibles engagés au cours de toute période de 12 mois se terminant pendant l’année d’imposition en cours, ce qui signifie que celui-ci doit déterminer quelle période de 12 mois se terminant en 2022 produira le montant le plus élevé donnant droit au crédit. Cette détermination dépendra évidemment de la date à laquelle les frais médicaux ont été engagés, de sorte qu’il n’y a malheureusement pas de règle empirique universelle à appliquer.
Les frais médicaux engagés par les membres de la famille, soit le contribuable, son conjoint, les enfants nés en 2005 ou après, et certains autres parents à charge, peuvent être additionnés et réclamés par un seul membre de la famille. Dans la plupart des cas, afin de maximiser le montant déductible, il est préférable de faire cette demande sur la déclaration de revenus du conjoint ayant le revenu le moins élevé lorsque ce dernier a de l’impôt à payer pour l’année.
À l’approche de la fin de l’année civile, il est bon d’additionner les frais médicaux engagés en 2022 et ceux payés en 2021 qui n’ont pas été réclamés dans la déclaration de 2021. Une fois ces totaux connus, il sera plus facile de déterminer s’il faut faire une demande pour 2022 ou attendre et réclamer les dépenses de 2022 dans la déclaration de 2023. Et, si l’on décide de faire une demande pour 2022, connaître les frais médicaux qui ont été payés et à quel moment permettra au contribuable de déterminer la période optimale de 12 mois pour cette demande.
Enfin, il est bon d’examiner le calendrier des frais médicaux qui devront être payés au début de 2023. S’il s’agit de dépenses importantes (par exemple, un médicament particulièrement coûteux qui doit être pris de manière continue ou des soins dentaires onéreux), il peut être judicieux, dans la mesure du possible, d’accélérer le paiement de ces dépenses en novembre et en décembre 2022 afin de les inclure dans les totaux de 2022 et de les réclamer dans la déclaration de 2022.